Il y a les cadeaux qui font plaisir, qu’on reçoit avec le sourire aux lèvres. Sincère le sourire.
Il y a les cadeaux dont on sait qu’ils sont offerts avec le cœur, ceux qui ont nécessité de la réflexion, qui montrent qu’on vous connaît et surtout qu’on vous apprécie.
Il y a les cadeaux faciles, les cadeaux tout prêts, ceux qui sont fait dans la précipitation mais qui n’en sont pas moins intéressants.
Il y a les cadeaux originaux, inattendus, qu’on ne se serait jamais imaginé recevoir.
Il y a les cadeaux qui vous marquent, qui restent gravés, qui constituent un réservoir à souvenir.
Il y a les cadeaux éphémères, qui vous touchent l’espace d’un instant en plein cœur, qui égaient votre journée et qui vous amènent à savourer le moment.
Il y a les gros cadeaux, qui réalisent un ou plusieurs de vos rêves, comme cela, d’un seul coup.
Il y a les cadeaux qui symbolisent la joie d’offrir, de célébrer une fête. Tous ensemble.
Il y a les cadeaux de bienvenue, et ceux des « au-revoir ».
Il y a les cadeaux obligatoires, qu’on offre sous peine d’être mal vus.
Il y a les cadeaux du ciel, bénis par l’ensemble des étoiles.
Il y a les cadeaux ratés, qui seront échangés ou rangés, faute d’en trouver une utilité.
Et puis, il y a les cadeaux qui partent d’une bonne intention mais qui, malheureusement, sont vraiment – mais alors vraiment – inappropriés…
Un peu comme le piano, qui m’a été offert juste après mon accident et qui trônait fièrement dans notre salon quand je suis rentrée de l’hôpital…
Un piano droit, superbe, classe, certes! mais sérieux?! UN PIANO?!
Piano – Tétra – Mains (les deux) et doigts (les dix) qui ne bougent pratiquement plus. Il n’y a pas comme un léger problème? C’est drôle non?!
Il y a donc aussi les cadeaux qu’on ne garde pas, qu’on retourne à ceux qui les ont offerts. Même si ca ne se fait pas. Parfois, c’est mieux.