Une fois n’est pas coutume, je vous fais part de l’expérience que j’ai vécue cette semaine.
J’ai, pour la première fois, passé une mammographie. C’est cet examen, hyper sympa, qui vous apprend si votre poitrine est bien « portante ». Si aucune petite boule suspecte n’est là pour vous empoisonner l’existence.
La mammographie se pratiquant généralement debout, j’ai pris contact au préalable pour savoir si on pouvait la réaliser assise.
Après coup, la réponse est oui mais ce n’est franchement pas évident.
J’y suis allée en fauteuil manuel et heureusement car, pour que les images soient bonnes, il est indispensable d’être au plus près, pour que tout le sein soit pris entre les plaques.
Les pieds de chaque côté des repose-pieds, le fauteuil se glisse sous la machine. Le tronc au maximum en avant, il faut avoir un certain équilibre et une bonne mobilité du haut du corps. Et, comme je ne suis pas Pamela Anderson, ce n’est pas simple de mettre l’ensemble du matériel au bon endroit!
Il y a bien deux barres sur lesquelles s’appuyer, se tirer ou se retenir mais au moment où la radio est faite, le bras doit être détendu. Du coup, c’est le moment de se concentrer pour ne pas glisser au risque de se retrouver pendue par le sein, qui lui reste coincé fermement entre les plaques, bien en place. Aïe! Oui, ça fait mal!
Pour les images de face, ça s’est plus ou moins bien passé – deux essais ont été nécessaires pour l’un des récalcitrants – puis viennent les obliques et là, ça se complique. Il faut se contorsionner pour être en bonne position… Je n’ai toujours pas compris comment j’y suis arrivée…
La personne qui a réalisé les clichés m’a beaucoup aidée. Elle a été extrêmement patiente. Je me suis principalement occupée de me tenir pour ne pas tomber et elle a géré la mise en place de, et bien oui, de mes têtous. Laissez votre côté pudique dans la salle d’attente sinon, c’est impossible. Pour ma part, la concentration pour rester en position m’a fait oublier la gêne rapidement…
Cela dit, je me demande même si, pour une femme debout, il ne faut pas le même genre d’aide d’ailleurs. Rassurez-moi, si, non?
Bref, il faut environ dix minutes pour un examen classique avec une personne debout. Pour moi, cela a duré plus ou moins vingt minutes.
Pour ce qui est du résultat, j’ai dû prolonger mes aventures au centre de radiologie par une échographie. Ce que le médecin pense être, un petit fibroadénome calcifié, est apparu dans l’un des deux seins à la mammographie mais a refusé de se montrer à l’écho. Mystère… C’est, d’après le docteur qui m’a reçu, bénin et courant… Ne pas s’inquiéter.
Mais quand même, pour parfaire ma technique d’approche de la « bête », j’y retournerai dans six mois…